Notre pédagogie

Les fondamentaux des projets artistiques de la Cie Abac’Art

Une pédagogie positive, ludique et différenciée

A/ Le plaisir d’apprendre :

  • Je découvre le plaisir d’apprendre et de réveiller ma curiosité naturelle. La manière d’apprendre est individuelle et chacun met en place un mode de saisie et de traitement de l’information.
  • L’intervenant construit ses projets pour que chacun progresse et réussisse, en faisant grandir la motivation et la persévérance.
  • Une terminologie et un accompagnement positifs : J’accompagne le pratiquant dans ses recherches, par des consignes précises, pour qu’il trouve ses solutions

B/ Une démarche pédagogique centrée sur la personne (Approche humaniste de Carl Rogers):

Intervenant, je suis conscient que chaque enfant, adolescent ou adulte mobilise :

  • Son attention par le développement des sensations, sa mémorisation, clé de la restitution de ses apprentissages, sa compréhension qui traduit l’assimilation et la retranscription personnelle de la situation, la réflexion et l’imagination.
  • Ses émotions, qui déterminent la manière d’apprendre. Chaque participant apprend à se libérer de la peur de montrer.
  • Ses ressources corporelles pour être disponible à la concentration et aux maîtrises des émotions (alimentation, sommeil…)

Par l’outil de la sophrologie, les participants apprennent à gérer leur respiration, leurs émotions et remobilisent leur concentration.

C/ Un apprentissage ludique.

En privilégiant le plaisir de pratiquer, la compréhension et la mémorisation sont facilitées. Chacun se rapproche du fonctionnement naturel du cerveau. L’enseignement et les apprentissages sont joyeux, optimistes, créatifs et communicatifs.

La méthode tient compte de l’expérience de chacun. Elle permet de s’épanouir dans l’atelier pratiqué et au-delà. Elle permet l’expression de sa personnalité, de sa créativité et d’apprendre avec plaisir.

Une sécurité qui privilégie le bien-être de chacun

A/ La sécurité, premier fondamental de la créativité.

« Nous n’avons pas un corps mais nous sommes un corps. » précisait Barberet en 2004.

En effet, l’instrument du pratiquant est sa propre personne. Un instrument précis qu’il doit connaître pour préserver ses capacités. Cet instrument est unique, vivant et par conséquent fragile.

Particulièrement en cirque mais dans toutes les pratiques impliquant le corps, la sécurité constitue la priorité de nos interventions. Une fois en sécurité de pratique, le rêve prend une dimension nouvelle. C’est la sécurité affective qui permet à l’enfant, l’adolescent ou l’adulte de développer sa créativité.

B/ La confiance s’installe lorsque j’ai conscience du danger.

  • A/ Je prends des risques sans me mettre en danger.
  • B/ J’aborde le danger en connaissance de cause.
  • C/ J’ai conscience des dangers que je peux rencontrer :
    • 1. Les dangers physiques : Les blessures corporelles.
    • 2. Les dangers affectifs liés aux émotions.
    • 3. Les dangers relationnels ou sociaux.
    • 4 Les dangers des croyances et de la symbolique.

C/ Les différents types de sécurité :

  • A/ La sécurité affective : Elle apparaît comme une nécessité vitale permettant à l’enfant de s’épanouir, de s’ouvrir au monde, de découvrir son environnement.
  • B/ La sécurité active : Elle passe par le placement corporel, la parade et la prévention du risque.
  • C/ La sécurité passive : L’espace de travail et la gestion du matériel sont définis à l’avance pour faciliter les apprentissages fortuits et guidés et les déplacements des membres du groupe.

La technique au service de la créativité

A/ Approfondissement technique.

Une fois la phase d’exploration passée, l’intervenant utilise d’une part les propositions du pratiquant (enfant, adolescent ou adulte) et d’autre part les savoir-faire fondamentaux de la discipline, qu’il connaît et maîtrise afin d’accompagner et de faire progresser ses élèves.

B/ Des situations à résoudre.

Dans les pratiques artistiques, il est nécessaire de créer du jeu pour rendre attractive la pratique pour les acteurs ainsi que pour les spectateurs. La recherche de situations à résoudre permet de donner une dimension d’interprétation inespérée de la part des participants.

Mettre en place des situations à résoudre « ici et maintenant » donne naissance à des réponses spontanées et improvisées particulièrement riches à exploiter. L’intervenant peut accompagner et soutenir les acteurs par des consignes précises, favorisant le jeu des participants.

C/ Je donne du sens à ma pratique.

  • Une fois cette étape réalisée, la mise en scène des propositions des apprenants-acteurs permet de structurer des saynètes, sketches ou numéros vers une présentation publique.
  • Selon la nature des projets, une présentation publique peut être une finalité. Elle permet de découvrir le regard public et de faire partager un nouveau savoir-faire. Emotions et stress de la représentation sont intéressants à vivre comme nouvelle expérience et capacité à rester centrer sur ses acquis, sur l’interprétation et sur le partage avec le public.
  • Gestion du stress par la respiration et mise en confiance par l’intervenant permettent de développer un grand plaisir à jouer et partager pour un public.